Les cigognes prospèrent dans le Grand Est, mais les jeunes peinent à survivre

Les dernières données de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) montrent une augmentation significative des populations de cigognes dans le Grand Est.

Une croissance impressionnante des cigognes #

Selon Yves Muller, président de la LPO Alsace, il y a eu une croissance de 40% sur trois ans, avec des chiffres particulièrement élevés dans les départements de la Moselle et du Bas-Rhin.

Cette hausse est attribuée à des hivers plus cléments et à des migrations raccourcies. Les cigognes choisissent de rester plus au nord, comme en Camargue ou en Espagne, ce qui réduit leur fatigue et améliore leur robustesse.

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Des défis pour la nouvelle génération #

Malgré l’augmentation des adultes, le nombre d’oisillons qui parviennent à s’envoler reste préoccupant. Les intempéries de mai 2024 ont gravement affecté la reproduction, entraînant une mortalité élevée chez les jeunes. Yves Muller rapporte un triste taux de succès, avec seulement 0,7 jeune par couple réussissant à s’envoler.

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En particulier, plus de 80% des jeunes cigognes ont péri dans certains départements, selon Dominique Klein, ornithologue de terrain. Les conditions météorologiques ont été impitoyables, les pluies précoces et persistantes ayant refroidi les nids et contribué à ces chiffres alarmants.

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Conséquences écologiques à long terme #

« Il est crucial de comprendre que cette fluctuation annuelle peut influencer l’équilibre écologique de notre région, » explique Yves Muller.

La réduction du nombre de jeunes cigognes aptes à voler pourrait avoir des répercussions sur la dynamique de la population à long terme, malgré une année favorable pour les adultes.

En outre, cette situation a également touché d’autres espèces aviaires, avec des impacts notables sur les alouettes et les fauvettes, particulièrement vulnérables aux conditions climatiques défavorables du printemps 2024.

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Une lueur d’espoir malgré tout #

Heureusement, la situation n’est pas désespérée. Les experts restent optimistes quant à la capacité de résilience des cigognes. Yves Muller souligne que la population, bien que susceptible de stagner temporairement, ne devrait pas régresser de manière significative. Cette résilience est une lueur d’espoir pour la conservation de cette espèce emblématique.

Dans le même temps, les efforts continuent pour améliorer les conditions de nidification et de reproduction des cigognes dans le Grand Est, avec des initiatives locales visant à protéger et à renforcer les habitats naturels.

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  • Des initiatives locales pour améliorer les habitats des cigognes
  • Des collaborations renforcées entre ornithologues et conservateurs
  • Un suivi continu par la LPO pour ajuster les stratégies de conservation

Le défi demeure, mais la détermination des protecteurs de la nature et la capacité d’adaptation des cigognes offrent un espoir pour l’avenir de ces majestueux oiseaux dans le Grand Est.

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